- Développeur : RuneHeads
- Editeur : Digerati
- Genre : Aventure/Action
- Nombre de joueur : 1
- Date de sortie : 30/08/2018
- Prix de lancement : 14,99 €
- Langues : Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais, Russe, Chinois, Anglais
- Taille : 4GB
- Disponible sur l’eShop : https://www.nintendo.fr/Jeux/Jeux-a-telecharger-sur-Nintendo-Switch/Fall-of-Light-Darkest-Edition-1430741.html
Ça ressemble à Dark Souls, ça a le goût de Dark Souls et c’est presque du Dark Souls.
Du classique !
Un puissant sorcier, un chevalier courageux et sa fille, un monde en déclin, une ambiance Dark Fantasy, pas de doute, Fall of Light a des ambitions roleplayesques qui fleurent bon le cassage de membres et l’éclatage de thorax sans délicatesse.
Vous incarnez Nyx, un preux chevalier fatigué qui traîne sa fille, Aether, dans un univers glauque à souhait et parsemé de dangers. Pourquoi errent-ils dans ce monde en proie au chaos ? Nul ne le sait, car la séquence d’introduction n’est pas des plus explicites (comme dans un Dark Souls), mais notre fier combattant va devoir se trimballer sa gourdasse de filiote qui a tendance à se faire enlever par des ombres (comme dans Ico). Heureusement, s’il ne possède qu’un équipement restreint au début, Nyx pourra compter sur ses trouvailles au fil de son aventure pour améliorer son inventaire. Et découvrir pourquoi il erre sur cette terre dévastée.

Trop dark, ça me saoule !
Si le jeu ressemble à un diablo-like avec sa vue de dessus, il est en réalité un ertasz bon marché de la série Dark Souls de From Software, avec ce qui implique en matière de difficulté et d’arrachages de cheveux.
Dans un monde glauque et sombre à souhait, Nyx fait face à des hordes d’ennemies divers et avariés, aussi bien des humains lourdement armés que des monstres au tempérament peu primesautier. Autant vous le dire tout de suite, chaque passe d’armes peut être la dernière, tant les développeurs ont voulu rendre hommage (copier ?) Dark Souls, quitte à exagérer. Les combats sont extrêmement durs et la mort est au bout de chaque couloir ou recoin que l’on explore. Il faudra apprendre les attaques des ennemis pour les parer au bon moment avec son bouclier ou en effectuant une esquive, sachant que chaque bouclier levé ou épée frappé enlèvent des points d’endurance.
Les affrontements sont réellement une purge et seuls les plus aguerris pourront se vanter d’avoir terminé Fall of Light, sachant que j’ai laissé tomber à ma cent-quarante-deuxième mort. Sincèrement, je ne comprends pas l’intérêt de faire un jeu aussi difficile, car oui, il est bien plus dur que Dark Souls, notamment au niveau des boss qui demandent une dextérité hors-normes. D’autant plus que, à chaque mort, on revient au dernier cercle de sauvegarde, mais si on ressuscite, les adversaires le font également. De surcroit, la fille de Nyx, elle, se fait obligatoirement tuée et il faut donc la retrouver pour la ramener à la vie (grâce à un pouvoir spécial)
Techniquement, le jeu ne casse pas trois pattes à un connard. Si les graphismes sont lisses, les textures sont dignes d’une PS1 uspcalés. La luminosité est également fort basse et les environnements plus que sombres, aussi ne comptez pas jouer en plein soleil. Le mode portable est déconseillé par rapport au mode docké, bien plus agréable.

Notre avis
Fall of the Light part d’un bon sentiment, mais il pêche par excès. Bien trop dur, limité dans sa forme, seuls les plus aguerris trouveront la patience nécessaire pour terminer cette aventure glauque mais pourtant sympathique. À vous de voir si vous êtes vraiment un hardcore gamer ou plutôt Candy Crush. En attendant, je lève mon verre à celui qui m’enverra l’écran de fin !