- Développeur : Supergonk
- Editeur : Rising Star Games
- Genre : Course, Sports
- Nombre de joueurs : 1 – 6 joueurs
- Date de sortie : 15/11/2018
- Prix de lancement : 29.99 €
- Langues : Japonais, Anglais, Français, Allemand, Italien, Espagnol, Portugais
- Taille : 947,91 MB
- Disponible sur l’eShop : https://www.nintendo.fr/Jeux/Nintendo-Switch/Trailblazers-1455218.html#Vue_d_ensemble
- Disponible en version boite : https://www.amazon.fr/Rising-Star-5060102955030-Trailblazers/dp/B07FQCNC1K
Quand F-Zero entre en collision contre Splatoon.
Rien ne sert de courir
Oh, encore un jeu de course futuriste sur Switch ! À force, on va faire collection. Oui mais, mes petits amis, sachez que Trailblazer n’est pas exactement comme ses prédécesseurs. Si le concept de course de vaisseaux n’est pas original, Trailblazers offre une certaine fraîcheur.
En effet, le principe ici est de colorier la piste pour permettre à votre véhicule, ainsi que ceux de vos coéquipiers, d’obtenir une accélération au prochain tour. À l’instar de Splatoon, les circuits deviennent vite bariolés de couleurs flashy du plus bel effet.
Lorsque le vaisseau au look retro-futuriste repasse sur sa propre couleur, il dispose alors d’un bonus de vitesse qui peut être multiplié si le filet de peinture est assez long. À vous donc de lâcher votre gouache aux endroits les plus stratégiques, sachant malheureusement que vos adversaires peuvent recouvrir vos tracés.

Pods et modes
Bien, maintenant que nous avons vu le principe de base de Trailblazers qui le distingue de ses concurrents, entrons au cœur du jeu.
En dehors du mode classique championnat, qui permet de participer à différentes courses, Trailblazers a le bon goût de proposer un mode aventure dans lequel on incarne divers protagonistes qui vont se lancer dans la course de vaisseau. De part ses dialogues frais et ses artworks du plus belle effet, on regrette que ce genre d’initiative ne soit pas plus présente dans les jeux de ce type. D’autant plus que le but de chaque séquence n’est pas forcement de finir dans le top 3 : colorier le plus de pistes possibles, déclencher 15 anneaux de boost, etc… Bref, l’histoire est variée et permet de connaître les pilotes avant de se lancer sur d’autres modes.
Le jeu en local est sympathique, mais 4 joueurs en même temps sur le même écran risque de vous rendre aveugle au bout de deux tours de pistes. À préférer en duo, donc.
Le mode en ligne, quant à lui, est bien présent et permet de rencontrer des joueurs Xbox, PC et PS4… Nan, je plaisante, vous ne pourrez pas affronter les possesseurs de consoles estampillées Sony, eu égard à leur politique de cross-over moisie.

Du Sega sous le capot ?
Coloré et chatoyant, Trailblazers brille par son esthétisme cell-Shadé et original. Malheureusement, la technique ne suit pas car l’image présente de l’aliasing et le jeu est trop à l’étroit sur Switch. Dommage car le côté « Dreamcast » de Trailblazers est merveilleux, d’autant plus qu’il est accompagné d’une bande son excellent, très punchy, dans la veine d’un Jet Set Radio.
Malgré les défauts techniques du jeu, la vitesse et les sensations de conduite sont bien présentes, on est plus proche du F-Zero que du Mario Kart. La maniabilité est agréable et les vaisseaux répondent bien sous le pad, même si une certaine inertie se fait sentir et que vos talents de pilotes seront mis à rude épreuve.
Notre avis
Agréable aux oreilles, un peu moins à l’œil malgré l’esthétique soignée, Trailblazers est typiquement le “bon petit jeu” que l’on ressort de temps à autres pour une soirée entre amis. Étant donné le prix peu élevé et surtout une sortie en boite, il serait dommage de passer à côté, ne serait-ce que pour son ambiance et son originalité.